Données :

Nom : Danganronpa 2: Goodbye Despair

Producteurs : Spike Chunsoft Co. Ltd et Abstraction games

Distributeur : Spike Chunsoft Co. Ltd

Plateformes : Ordinateur, Switch, cellulaire, Ps4, Ps5, Xbox, Psvita, PSP…

Version jouée : Ordinateur via Steam

Année de parution originale : 18 mars 2016

Prix : 21.99$ (sans rabais)

Lien pour l’achat :  https://store.steampowered.com/app/413420/Danganronpa_2_Goodbye_Despair/

Histoire :

Hajime Hinata a enfin la chance d’entrer à la prestigieuse Hope Académie. Alors qu’il entre dans sa classe, ses camarades et lui-même sont soudainement introduits à une lapine qui les transporte sur une île tropicale afin qu’ils ramassent des morceaux d’espoir et apprennent à se connaître tout en ayant du plaisir sur l’île tropicale. Quoique méfiants, les adolescents décident, une partie d’eux, d’en profiter et d’aller se baigner! Mais soudainement, sur une autre île accessible, un ours noir et blanc annonce que les règles ont changé et que si les étudiants veulent quitter l’île ils doivent se tuer. Ils ont eu leurs souvenirs effacés, un traître parmi eux et si le tueur n’est pas identifié, il sera le seul à se sauver de l’île et les autres étudiants seront éliminés. Les étudiants réussiront-ils à résister à la tentation? Non! Qui sera le tueur? Qui sera la victime? Saurez-vous protéger les étudiants innocents et découvrir les secrets de l’île? À vous de le découvrir dans ce voyage meurtrier!

Critique :

J’ai eu beaucoup de plaisir à jouer à Danganronpa 2. C’est le premier Danganronpa auquel j’ai joué. Pourquoi? J’ai vu l’anime du premier Danganronpa, il y a plusieurs année, donc je savais déjà qui sont les victimes et les meurtriers, cela enlève un peu de plaisir. Évidemment, je jouerai au premier jeu plus tard. Je n’ai pas non plus voulu commencer en jouant au dernier à Danganronpa V3 parce que j’ai vu la moitié du jeu lorsqu’il est sorti incluant la fin, donc, manque de surprise encore là. Donc, pourquoi ne pas commencer par un jeu dont je ne savais absolument rien! C’était une excellente expérience sans rien savoir! Le jeu n’est pas sans problèmes par contre. La critique couvrira plusieurs aspects du jeu mais cela ne sera pas suffisant pour ruiner votre expérience, je crois que le jeu en vaut vraiment la peine.

L’histoire et l’intrigue principale m’ont accroché du début à la fin, bien que j’aie deviné des aspects dès le chapitre 1 et j’ai également été surprise et touchée à plusieurs moments de l’histoire. Bien évidemment, j’ai des connaissances du monde de Danganronpa et j’ai lu/vu plusieurs histoires ayant comme thème le mystère, donc, c’était plus facile de savoir ce qui allait arriver, mais j’ai également été surprise particulièrement face aux convictions et aux choix moraux souvent difficiles que plusieurs personnages font tout au long du jeu.

Chaque chapitre, outre le prologue, comporte un meurtre, il en vient au joueur de découvrir qui est le coupable et plusieurs aspects du crime lors d’un procès avec les autres élèves. J’ai deviné plusieurs aspects de chaque chapitre sans tout trouver, à l’exception du chapitre 4, celui-là était brillant, il y avait un seul indice que j’avais mal deviné qui a fait en sorte que je n’avais aucune idée de comment et de qui avait commis le crime. Le chapitre 3 était très décevant, avant même que le crime ne se produise, je savais qui allait mourir et comment, je savais également qui allait être le coupable. Le chapitre a ruiné le développement de personnages et a marché littéralement sur certains d’entre eux de façon absolument dégoûtante. J’étais absolument déçue de ce chapitre. Par contre, c’est le seul chapitre qui m’a vraiment déçue, pour le reste, j’ai eu du plaisir. J’ai particulièrement aimé que les morts aient un impact, de l’importance et que cela change la psychologie de plusieurs personnages. Au dernier meurtre, j’ai eu un serrement dans le cœur lors d’une ligne du protagoniste qui voit le meurtre d’un œil plus froid et qu’il se rende compte qu’il devient habitué à la mort. J’ai également aimé que la personnalité des personnages ressorte dans les procès, on sent qu’ils sont amis, on sent qu’ils sont intelligents ou que leur apport est important dans les débats. J’ai aimé et je croyais en l’amitié des personnages jusqu’à la toute fin. Le développement était crédible et leurs affinités présentes à travers plusieurs interactions.

Maintenant, parlons du jeu, le gameplay. Danganronpa 2 comporte plusieurs phases : la lecture de texte, le développement d’amitié (les morceaux d’espoir) en discutant et donnant des cadeaux aux étudiants, se promener sur l’île, s’occuper d’un animal type « tamagochi », trouver des indices lors d’un crime, participer au débat avec des balles de preuves, jouer au pendu afin de trouver des réponses, faire du skateboard mental pour faire des associations, jouer à un jeu de rythme pour vaincre le meurtrier, remplir des cases pour finir les procès, jouer avec le lapin pour vaincre les bêtes et, finalement, débloquer à la fin du jeu, un jeu de gestion qui vous permet de finir les relations avec les personnages ainsi que de débloquer des sorties « romantiques » avec les autres étudiants avoir et d’une dernière fin avec chacun d’entre eux.

La lecture de texte se fait très facilement, en plus, de temps à autres, le texte sera doublé par des acteurs en anglais ou en japonais. J’ai préféré prendre le doublage en japonais, parce que, bah, j’aime bien le son des voix japonaises. En plus, chaque texte est accompagné d’une image d’un personnage avec lequel le protagoniste a une discussion, cette image change souvent selon les émotions que le personnage ressent. Cela permet à la lecture d’être plus intéressante.

Le développement d’amitié se passe à plusieurs moments dans chaque chapitre. Vous pourrez développer quelques amitiés lors du jeu, mais vous devrez vous lier d’amitié avec les autres personnages  dans le mini-jeu de gestion disponible à la fin. Afin de développer l’amitié avec des personnages, il faut dépenser de l’argent dans la machine au supermarché ou à la plage (cette dernière vous donne des cadeaux au hasard dont plusieurs qui ne sont pas disponibles au magasin) que vous gagnerez en trouvant des ours (Monokuma) cachés dans chaque chapitre, en vous occupant de votre animal ainsi qu’à la fin des procès. Quelques cadeaux, si achetés avant un certain moment, permettent également de débloquer des scènes dans le jeu qui sont optionnelles mais mettent plus de contexte. Le hic, c’est que les cadeaux ne plaisent pas à tous les personnages et qu’il n’y a que quelques chances durant l’histoire afin de développer les liens avec les étudiants. Les scènes avec les étudiants sont très importantes et permettent de mieux les connaître et rendent leur présence plus touchante dans les chapitres. Il est dommage que l’on ne puisse développer toutes les relations dans le jeu au départ, parce que cela rendrait l’attachement plus grand et mettrait plus de contexte envers chaque personnage, ce qui permettrait d’avoir plus d’émotions ou, au moins, de les comprendre. J’ai personnellement suivi un guide pour développer les liens afin de ne pas gaspiller mes chances et mes cadeaux. On ne sait jamais, avec le peu d’argent que l’on accumule durant l’histoire, si on se retrouvera avec des cadeaux qui plairont avec les étudiants avec qui on souhaite développer une amitié. En plus qu’on ne sait pas si nos préférés survivront jusqu’à la complétion de leur relation avec le protagoniste.

Le déplacement sur les cartes peut se faire par la marche, la course ou en se déplaçant en consultant la carte des îles. J’ai préféré courir/marcher afin d’accumuler des pas pour faire grandir l’animal et accumuler les points pour acheter des cadeaux. Il a fallu que je regarde un guide pour l’animal afin de découvrir toutes ses formes ainsi que de m’occuper de la forme la plus rentable. L’animal fonctionne avec des points d’espoir et de désespoir. Si on veut éviter qu’il meurt, il faut regarder fréquemment le menu pour que le désespoir ne s’accumule pas trop et en ramassant les cacas de l’animal. Le système était très simple et la marche ainsi que de s’occuper de l’animal ne sont pas des aspects obligatoires du jeu. J’ai préféré les utiliser pour acheter plus de cadeaux!

Il faut trouver tous les indices avant de commencer le procès et parfois rediscuter avec des personnages, mais outre cela, les indices disponibles peuvent être entourés grâce à un bouton. Cela rend l’enquête plus facile et c’est une partie très intéressante qui permet de faire des suppositions avant les débats. J’ai trouvé le tout très intuitif et intéressant.

Les débats sont composés de plusieurs mini-jeux. Il y a d’abord les discussions avec des indices qui servent de munitions. Les munitions peuvent contrer des arguments des autres étudiants ou être en soutien avec eux, cela permet d’avoir une bonne chimie et rendre les personnages intelligents en plus de rendre les procès dynamiques. Il est facile de comprendre les contrôles et c’est la déduction qui permet de choisir quelles munitions vont avec les arguments proposés. Il faut parfois utiliser nos balles sous formes d’épées afin de trancher les arguments particulièrement intenses d’une personne.

Le deuxième mini-jeu est de jouer au pendu alors que des lettres se promènent rapidement à l’écran. Le problème, c’est que l’on perd des points si des lettres foncent l’une dans l’autre ou que l’on choisit des mauvaises lettres.  À la fin du jeu les lettres vont tellement vite qu’il est presque impossible de ne pas perdre des points. C’était un mini-jeu assez frustrant que je n’aimais pas jouer.

Le troisième mini-jeu est d’être sur une planche dans un cyberespace où il faut éviter des obstacles et choisir des bonnes réponses sous peine de tomber dans le vide. Le jeu était vraiment amusant et très facile à contrôler.

Le quatrième mini-jeu est un jeu de rythme où il faut tirer des balles sur certains arguments. J’ai joué en mode très facile, donc, je n’ai pas eu à tirer sur les arguments et une chance! J’étais absolument pourrie au jeu de rythme, c’était trop rapide et pas très instinctif, et, pourtant, j’ai joué à beaucoup de jeux de rythme!

Le dernier mini-jeu est un résumé du cas exploré dans le chapitre sous forme de bande-dessinée, le joueur n’a qu’à remplir les cases vides avec une petite série de cases qui sont distribuées au fur et à mesure qu’elles sont placées. C’est un mini-jeu charmant que j’ai bien aimé!

Lorsque le chapitre 1 est terminé, il est possible de jouer avec le lapin pour vaincre les bêtes qui bloquent les autres îles. Ce jeu n’est pas obligatoire et je l’ai essayé. On a l’impression de contrôler un savon très glissant qui doit faire des cercles autour de créatures alors que le boss est une bête qui fait très mal à la quantité de vie. J’ai essayé une fois et je n’y rejouerai pas.

Le jeu de gestion est simple à faire, je n’ai pas réussi à le faire du premier coup, mais j’aimais pouvoir finir mes relations avec les élèves, gérer les buts à chaque reprise (le jeu permet de conserver les habiletés qui évoluent d’une partie à l’autre afin de faciliter les tâches d’une partie à la suivante). Afin d’éviter de faire le jeu de gestion trente fois, j’ai suivi un guide pour apporter les personnages dans des sorties. Cela prend beaucoup de temps, à la fin, j’avais hâte d’avoir terminé même si j’ai bien aimé les dernières discussions que j’avais avec chaque personnage.

Maintenant, passons à mon opinion des personnages! Je n’irai pas dans les détails pour tout le monde, simplement mon impression de chacun d’entre eux. J’ai fait toutes leurs relations ainsi que leur « romance » dans le mode de jeu de gestion, donc je leur ai tout donné une vraie chance avant de poser mon opinion.

Monokuma, notre antagoniste. Je ne me suis pas ennuyée lors de ses dialogues, par contre, la violence gratuite qu’il faisait contre Monomi me dégoûtait et ce n’était tellement pas drôle. Je le trouvais bizarre, mais intéressant, un bon antagoniste.

Usami/Monomi, la pauvre. Elle n’avait pas de chance depuis le début du jeu et tout le monde, ou presque, était simplement méchant avec elle. Je pense qu’elle était une victime et que l’auteur avait de la difficulté face à la violence envers les femmes de diverses façons, parce que ce n’était pas le seul personnage dont la victimisation était présentée de façon inappropriée.

J’ai grandement apprécié Hajime Hinata, en tant que protagoniste, il était sarcastique, mais avait ses propres goûts et sa propre personnalité qui brillaient à travers ses pensées. Ce n’était pas simplement un personnage dans lequel on pouvait se projeter. Évidemment, il avait ses faiblesses, mais cela permettait de le rendre plus humain. Je croyais aussi qu’il était choqué et se liait réellement d’amitié avec les autres étudiants. Excellent personnage.

Akane Owari est une fille qui a eu la vie dure et a dû survivre. Elle est le personnage typique des animes avec un protagoniste stupide, fort et qui aime manger. Elle apporte toutefois des bonnes idées. Par contre, encore là, elle a vécu de l’abus de type sexuel et a géré son trauma à sa façon.  Je pense que son développement est intéressant, mais j’étais déçue que sa conclusion « romantique » tourne autour de la féminité alors que cela n’a jamais été un point apporté lors de la relation développée avec elle. C’était décevant pour un personnage cliché, mais mis de façon féminine avec un développement intéressant.

Byukuya Togami se donne un air supérieur, mais j’ai adoré les moments avec lui en développant ma relation d’amitié avec lui. J’ai eu le cœur qui m’a serrée et c’est devenu un de mes personnages préférés parce qu’il montre ses faiblesses à sa façon. Par contre, les blagues de gros n’étaient pas drôles et vraiment pas nécessaires.

Chiaki Nanami m’a touchée dans l’histoire, malheureusement, avant ses moments importants, elle manquait grandement de développement. Les valeurs de ce personnage et ses traits de personnalité, outre d’être tout le temps fatiguée et une « gamer », n’ont seulement qu’été parsemés à travers l’histoire. J’ai plus l’impression qu’elle est là pour plaire au joueur et jouer un rôle afin de nous faire réagir émotionnellement plus qu’un vrai personnage. Je l’aime quand même, mais il manquait quelque chose qui aurait pu encore plus la faire briller avant les scènes-clé de l’histoire. Par contre, les moments où elle brille, elle brille vraiment, j’aurais juste aimé que le jeu lui donne plus d’amour avant.

Fuyuhiko Kuzuryua a eu un  bon développement lors du jeu. J’ai bien aimé son aspect de « je prends mes responsabilités » et a vraiment essayé de faire de son mieux. Par contre, pour moi, je suis plutôt neutre envers ce personnage. Je ne le déteste pas, mais ce n’est pas un personnage qui va rester avec moi lorsque je vais repenser à Danganronpa 2.

Gundham Tanaka est mon garçon préféré du jeu. Je l’ai adoré. Au départ, il me tapait royalement sur les nerfs avec ses fabulations et sa façon de parler. Toutefois, plus je discutais avec lui lors des chapitres, plus je me suis attachée à lui. Enfin, lors de ses moments importants, je me suis sentie touchée. Puis, j’ai eu les moments avec lui et je l’ai simplement adoré. Il est intelligent et il aime les animaux et il compense avec l’imagination, bref, je l’ai adoré. Personnage masculin préféré pour moi.

Hiyoko Saionji…je te déteste tellement. Elle n’a aucun développement, j’avais peut-être espoir dans les moments avec elle, mais non! Elle se prend pour une autre, c’est une sadique et elle aime faire du mal aux autres. Elle a besoin toujours d’attention et je la déteste!!!!!!! Je m’excuse, mais quelqu’un qui me traite mal et qui pleure pour attirer mon empathie? Nah, pas pour moi.

Ibuki Mioda, elle fait beaucoup de bruits et déplace beaucoup d’air, mais, c’est un charme en soi. Elle a beaucoup d’énergie et je me sentais un peu déstabilisée, elle a de la difficulté avec les limites des autres, mais elle veut le bien pour les autres. J’aime qu’elle ait des idées loufoques, je serais plutôt du genre à la regarder et l’encourager plutôt que de l’accompagner, mais je serais certainement son amie. Il faudrait juste apprendre à trouver nos limites ensemble. C’est un personnage charmant qui a une présence très positive et je suis très contente d’avoir passé du temps avec elle. Un bon personnage qui est un vrai rayon de soleil dans le jeu.

Kuzichi Soda, au début, je le trouvais un peu con. Je roulais des yeux en lisant ses lignes. Puis, j’ai ri, il est un personnage qui ressemble le plus à un adolescent. Il a vécu des choses assez difficiles que j’ai comprises, j’ai su aussi pourquoi il avait de la difficulté à faire confiance envers les autres. Bien que je n’y sois pas particulièrement attachée, je trouve que c’est un personnage bien écrit, j’aurais pu me passer de son attachement rapide envers un autre personnage et son côté un peu pervers, mais je l’ai trouvé humain et le seul personnage qui était immature, mais de façon réaliste et attachante.

Mahiru Koizumi, elle faisait partie d’un gros problème que j’avais dans le jeu au niveau des discours des personnages. « Les filles doivent être comme ça et les garçons doivent être comme ça. » C’était vraiment décourageant à chaque fois que la thématique revenait, après tout, pour moi, le genre c’est une construction sociale et être féminine ne revient pas à être capable de faire du ménage et d’être masculin à être capable de défendre les filles. Ce sont des attentes qui sont ridicules. Au moins, elle a des raisons pour tenir ce genre de discours, je l’ai trouvée mignonne dans les conversations que j’avais dans les moments d’amitié avec elle hors de l’histoire. Mais sinon, elle représentait un problème que l’auteur a face à la présentation des genres.

Mikan Tsukimi est le personnage le plus massacré et maltraité par le jeu. C’est une fille qui a vécu de l’intimidation extrême ainsi que de l’abus physique et mental. Elle est très sexualisée et, surprise surprise, elle est présentée comme une ultime infirmière (chaque personnage étant l’ultime quelque chose), rôle qui est souvent très sexualisé. Elle ne cessait de s’excuser, résultante de mécanisme de défense face à ses traumas. Mais le jeu la sexualise pour l’histoire en plus de massacrer son développement et que les moments de l’histoire où elle est importante sont bâclés. Un autre exemple, le pire, que l’auteur ne sait pas bien décrire des victimes d’abus et de les traiter avec respect.

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Nagito Komaeda est un personnage brillamment écrit, j’ai compris ses motivations en ayant des scènes de relations avec lui. Je crois que sa psychologie est vraiment intéressante et sa façon de traiter les traumas expliquent bien sa façon de voir le monde et d’agir dans l’histoire. Je crois que c’est un excellent personnage même s’il dérange, même s’il est étrange du point de vue moral, je pense que c’est un des personnages les plus intéressants du jeu.

Nekomaru Nidai, lorsqu’il ne crie pas, c’est un personnage vraiment gentil. Il veut vraiment le bien pour les autres et j’adorais passer du temps avec lui. Il est tellement encourageant! S’il ne criait pas autant, j’aimerais bien l’avoir comme meilleur ami!

Peko Pekoyama, j’ai vraiment pensé que son histoire n’était qu’autour d’un garçon, chose que je n’aime pas des personnages féminins dont la vie ne tourne qu’autour d’un homme, mais, dans son cas, il y avait de la réciprocité dans l’histoire personnelle du garçon. J’ai aussi aimé qu’il y ait un développement vraiment adorable dans les moments d’amitié passés avec elle. J’aurais aimé la choisir dans l’histoire comme lien à développer, parce que je l’aurais beaucoup plus appréciée.

Sonia Nevermind est mon personnage féminin préféré du jeu. Elle est intelligente et elle apprend à se respecter autant en tant que princesse qu’individu. J’ai adoré son côté passionné pour les choses obscures/sombres ainsi que pour l’amour qu’elle porte envers les traditions de son pays. Elle est également importante dans plusieurs débats et j’ai apprécié sa présence dans l’histoire autant sans sa relation d’amitié avec le progoniste qu’avec. Elle est naïve, mais sans que ce soit dérangeant. Je l’ai adorée. Je suis contente qu’elle soit souvent dans les illustrations avec Tanaka, cela me permet d’avoir mes deux personnages préférés ensemble dans mes images enregistrées.

Urg, je déteste Teruteru Hanamura. Il est excessivement pervers et c’est vraiment fâchant que le seul personnage explicitement bisexuel soit un pervers qui est juste déplacé, du genre à profiter de la naïveté de personnages afin d’obtenir ses fins. Les autres personnages le trouvent également déplacé, voir trop comparativement à Soda qui, lui, était quand même assez respectueux quoique pas subtil. Oui, il a une histoire, mais vraiment pas assez pour compenser pour sa vulgarité opportuniste.

Danganronpa 2 Goodby Despair est un jeu avec des intrigues très intéressantes, des dynamiques d’amitié absolumment crédibles et des personnages intéressants. Malheureusement, la violence (en dehors des meurtres et de la tristesse que la mort apporte) particulièrement liée aux femmes est traitée du revers de la main ou comme étant humoristique. Il y a un manque de respect pour la diversité. La majorité du jeu est intéressante et bien présentée, mais les problèmes sont là. Ce n’est pas un jeu sans fautes, mais les éléments principaux sont très bien exécutés. Je trouve qu’il est une expérience que je ne regrette pas, et, malgré les problèmes, je crois que c’est un des meilleurs jeux de type Visual Novel que j’ai pu jouer.

Sources :

Images :

Spike Chunsoft. (18 avril 2016). Danganronpa 2: Goodbye Despair [Image promotionnelle].  Image prise sur Microsoft XBOX, dans Danganronpa 2: Goodbye Despair Anniversary Edition Is Now Available For PC, Xbox One, And Xbox Series X|S (Game Pass) par Major Nelson https://news.xbox.com/en-us/2022/05/09/danganronpa-2-goodbye-despair-anniversary-edition-is-now-available-for-pc-xbox-one-and-xbox-series-xs-game-pass/

Spike Chunsoft. (18 avril 2016). Danganronpa 2: Goodbye Despair [Images des personnages dans le jeu]. Images prises sur Danganronpa wiki dans Danganronpa 2 personnages dans chaque fiches individuelles des personnages https://danganronpa.fandom.com/wiki/Category:Danganronpa_2_Characters

Spike Chunsoft. (18 avril 2016). Danganronpa 2: Goodbye Despair [Captures d’écran du jeu de débat avec les balles et du jeu de skateboard]. Image prises sur Kuliah Game dans Danganronpa 2: Goodbye Despair par Tentang Kuliah http://kuliahgame.blogspot.com/2017/03/danganronpa-2-goodbye-despair.html

Spike Chunsoft. (18 avril 2016). Danganronpa 2: Goodbye Despair [Captures d’écran du jeu de gestion, cadeaux, jeu lapin contre bêtes et jeu d’animal]. Images prises sur Moby Games dans Danganronpa 2: Goodbye Despair Screenshots (Windows) https://www.mobygames.com/game/windows/danganronpa-2-goodbye-despair/screenshots