Données:
Titre : The night country (Hazel wood #2)
Auteure : Melissa Albert
Langue de lecture : Anglais
Nombre de pages : 352 pages
Maison d’édition : Flatiron Books
Année de parution : 2020
Public cible : Adolescents
Genre : Mystère et fantastique
Attention !
Cette critique est la suite du livre The Hazel Wood, vous pouvez retrouver ma critique de ce livre en suivant le lien suivant :
Histoire :
Alice essaie de reprendre une vie normale. Elle va même dans un groupe de thérapie avec des gens ayant vécu la même expérience. Jusqu’à l’arrivée de Daphnée qui chasse tous les gens ne répondant pas à ses standards. Alice s’éloigne alors et continue son existence normale…Cela aurait été parfait…si des membres du groupe de thérapie n’étaient pas retrouvés assassinés dans des circonstances mystérieuses. Hinterland n’est pas si loin finalement et ses griffes sont très proches d’Alice. Elle doit trouver le coupable avant qu’elle ou ses amis deviennent des cadavres.
Critique :
Quelle agréable lecture! Lorsque je prenais le livre, j’étais de nouveau absorbée pendant des heures dans cet univers. La majorité du livre se passe dans le monde moderne, mais, j’étais fascinée par les restants du monde d’Hinterland qui se retrouvaient à New York. Le brin de magie qu’ils apportent nous fait ressentir de la pitié ou encore nous fait sentir un malaise profond. Là où l’être normal se retrouve impuissant face à ces puissances qui ont trouvé refuge dans notre univers. Le livre présente également des passages dans des mondes fantastiques qui nous font explorer notre imagination, nous permettant une pause dans l’environnement un peu stressant du mystère. Vraiment, l’univers est si bien construit que, malgré son ambiance horrifiante, j’aurais envie de l’explorer.
Les personnages, oh les personnages! Je les adorais! Je ne faisais pas confiance à Daphnée, mais elle dégageait un je ne sais quoi. Je pouvais comprendre pourquoi autant de personnages la suivaient et pourquoi Alice sentait le besoin de lui parler. Il y avait aussi Sophia, oh Sophia, quel merveilleux personnage. C’est une bonne personne qui tient à Alice, mais qui ne tolère pas ses comportements toxiques. Elle comprend aussi l’état dans lequel cette dernière est. J’aime comment elle a un passé difficile, que sa santé mentale en soit affectée, mais, qu’à sa manière elle souhaite aider Alice sans sacrifier sa personne ou ses besoins. Finch est à nouveau présent dans ce roman, on comprend rapidement sa curiosité qui l’apporte à prendre des décisions risquées qui feront avancer sa quête. On le comprend bien, on peut facilement se mettre à sa place. Dans les bons personnages, le dernier, mais non le moindre, c’est Alice. Dans ce roman, Alice se bat face à son identité et elle a plusieurs conflits et émotions liés avec l’intrigue en plus de son passé, de ses relations, de son appartenance ainsi que de son avenir. Franchement, ses comportements, ses conflits, ses peurs, bref, tout ce qu’elle vivait faisait en sorte que j’avais envie de m’intéresser à elle et non pas juste de l’intrigue et de l’univers comme dans le roman précédent.
Il y avait toutefois deux personnages assez importants que je trouve qui n’étaient pas assez explorés, soit Ella et Iso. Ella a quelques traits qui sont explorés, mais, comme dans le roman précédent, la relation entre Alice et Ella semble crédible, mais pas vraiment solide. C’est pourtant un point très important qui est mis de l’avant dans les deux romans, je comprends que, pour Alice et Ella, cette relation mère/fille est importante…mais cela paraît un peu dans le roman, mais je trouve la relation mal exploitée. Je n’y crois pas trop, bon, je suis peut-être habituée à une relation familiale différente que celle présentée dans le roman. Iso…je ne me rappelle même plus de son nom complet. On croit apprendre des choses sur elle, mais si peu d’information est réellement donnée à la voyageuse de monde qui, pourtant, a des indices qui la rendent vraiment intéressante. Il serait vraiment intéressant d’avoir un livre où elle serait un personnage central afin de savoir sa vraie histoire. Sinon, j’étais tellement déçue de ne pas en savoir plus.
Un petit détail que j’aimais beaucoup dans le livre, c’est que lorsque des contes ou histoires étaient racontés aux personnages principaux, des illustrations accompagnaient les pages. Cela nous transportait non seulement ailleurs, mais cela nous permettait vraiment de séparer l’histoire du reste du récit. J’ai vraiment aimé ce détail qui me permettait de profiter de ce moment de répit de l’action principale.
Le dernier élément, est, bien entendu, l’histoire. Ce n’était pas l’élément qui m’a le plus accroché, c’était les personnages. Par contre, j’ai adoré l’histoire. Elle est séparée, à partir d’un certain moment, entre Finch et Alice. Chacun apporte des éléments différents qui finissent par se compléter. Lorsqu’un élément considérable nous a été présenté, qui rassemblait tous les indices précédents, en plus des éléments mystérieux et effrayants des contes, j’ai ouvert ma bouche et j’ai fait : « NON! ». Je me sentais alors très investie, comme dans une course contre la montre. J’avais aimé le reste du récit à cause des personnages, mais là, je me sentais pressée comme eux. Vraiment, j’ai été surprise et j’ai adoré comment la conclusion s’est déroulée.
Je crois que ce livre est supérieur au précédent et que la série en vaut la peine. Il me reste encore le livre de conte à lire afin de compléter ce qui est sorti dans cet univers de roman pour le moment.
Bonne lecture!
Amazon.ca, The Night Country: A Hazel Wood Novel, https://www.amazon.ca/Night-Country-Hazel-Wood-Novel/dp/1250246075, 31 août 2021